Les nouvelles solutions de recharge, basées sur une architecture de 1.000 volts, permettent de recharger un véhicule de manière significative en quelques minutes. En Chine, des modèles compatibles avec cette technologie sont déjà disponibles. « En cinq minutes, il est possible d’ajouter jusqu’à 400 kilomètres d’autonomie », affirme Li. « Cela équivaut à un temps de recharge comparable à celui d’un plein pour une voiture thermique. »

Expansion européenne dans l’année

BYD prévoit de commencer à installer les premières stations sur le sol européen d’ici les douze prochains mois. L’entreprise investira elle-même dans l’infrastructure, notamment chez ses concessionnaires officiels, et mène actuellement des discussions exploratoires avec des partenaires locaux. Même avec la technologie de batterie actuelle, BYD affirme que les utilisateurs pourront bénéficier d’un gain de temps de recharge de 20 à 30 %.

Ambition de devenir un leader

L’objectif à long terme est de devenir, d’ici 2030, un acteur majeur du marché automobile européen — non seulement avec des véhicules entièrement électriques, mais aussi avec des hybrides rechargeables (PHEV). Cette stratégie de croissance comprend l’ouverture, d’ici la fin de l’année, d’une usine de production en Hongrie, ainsi que d’un centre de recherche et développement et d’un siège européen à Budapest.

« Nos ventes progressent mois après mois en Europe », déclare Li. « Notre approche est claire : produire en Europe pour le marché européen. Nous sommes ici avec une vision à long terme. »

Croissance en Belgique

En Belgique, BYD dispose actuellement de seize points de vente, dont trois gérés directement à Bruxelles, Anvers et Gand. D’ici la fin de l’année, la marque souhaite porter ce nombre à au moins vingt. Quant aux droits de douane actuellement imposés sur les véhicules chinois — environ 27 % —, Li estime qu’ils ne freineront pas les projets d’expansion. « Ces taxes ne sont pas réellement justes pour les consommateurs, mais nos ambitions restent intactes. »